Auteur/autrice : Hager Degaichia
Apprendre pour demain
Aujourd’hui, chaque jeune doit se préparer à se mouvoir dans un monde dont il ne connaît pas encore les contours. Il est impossible de se faire une idée des innovations qui bouleverseront la vie de la planète dans les cinquante prochaines années. Or, la situation actuelle du monde est riche en incertitudes. Le savoir doit permettre de s’adapter et d’inventer en permanence pour faire face au complexe et à l’incertain. Et non se lamenter parce que tout est compliqué ou impossible. Les priorités d’une formation, ce n’est plus d’accumuler des savoirs mais, au travers des connaissances, d’introduire une disponibilité : l’envie de chercher à comprendre en permanence, c’est-à-dire une curiosité d’aller vers ce qui n’est pas évident ou familier. Le hasard entre pour une très faible part dans l’explication de notre efficacité. L’enchanteur Merlin qui nous rendra demain différent de ce que nous étions hier n’existe pas.
Comment réagir face à la démotivation de votre enfant ?
Si vous êtes un parent particulièrement « permissif », il sera souhaitable de changer certaines de vos « croyances » avec leur lot de conséquences inadéquates pour l’enfant.
L’intolérance aux frustrations = LE FONDEMENT DE LA DÉMOTIVATION SCOLAIRE
Face au problème angoissant de la démotivation, voire de la phobie scolaire, il existe des solutions originales et nouvelles pour calmer les angoisses et motiver les élèves.
Devant les difficultés d’apprentissage, un élève peut avoir différentes attitudes qui vont d’un profond sentiment de dévalorisation “ je suis bon à rien “ à des croyances anxiogènes “je n’y arriverai pas“ sans oublier un dénominateur souvent commun le refus de la frustration, du déplaisir que suscite souvent le scolaire “ c’est trop dur “, “ça m’intéresse pas” et “j’aime pas l’école”.
L’enfant a besoin plus que jamais d’avoir de vrais repères pour mener à bien sa scolarité et le rôle des parents est déterminant pour une bonne scolarité.
L’orientation scolaire et professionnelle
Trouver sa voie
Ce n’est pas la fonction qui fait l’homme, mais l’homme qui crée la fonction.
Les métiers existent et évoluent au moins autant au gré des personnes qui les exercent que par nécessité économique. Si telle profession s’est un jour créée c’est, à la fois, parce qu’un homme, porté par son histoire personnelle, l’a conçue, et parce qu’elle répondait à un besoin du moment.
Ainsi, un enfant, compte tenu de sa sociobiographie jusqu’à l’âge adulte, occupera sa fonction à sa manière, il créera, en quelque sorte, sa propre profession, mais celle-ci ne pourra s’élaborer qu’à partir d’un métier existant.
Lettre au professeur de mon fils
Par Abraham Lincoln 16e président des Etats-Unis
« Il aura à apprendre, je sais, que les hommes ne sont pas toujours justes, ne sont pas sincères. Mais enseignez-lui aussi que pour chaque canaille il y a un héros, que pour chaque politicien, il y a un dirigeant dévoué.
Enseignez-lui que pour chaque ennemi il y a un ami.
Cela prendra du temps, je le sais, mais enseignez-lui, si vous pouvez, qu’un dollar gagné a bien plus de valeur que cinq dollars trouvés. Apprenez-lui à savoir perdre mais également à apprécier une victoire.
Eloignez-le de l’envie, si vous pouvez, enseigner-lui le secret d’un rire apaisé. Qu’il apprenne de bonne heure que les tyrans sont les plus faciles à flatter…
Enseignez-lui, les merveilles des livres…
Mais laissez-lui un peu de temps libre pour considérez le mystère éternel des oiseaux dans le ciel, des abeilles au soleil et des fleurs au flanc d’un coteau vert.
A l’école, enseignez-lui, qu’il est bien plus honorable d’échouer que de tricher…
Apprenez-lui à avoir foi en ses propres idées, même si tout le monde lui dit qu’elles sont erronées…
Apprenez-lui à être doux avec les doux et dur avec les durs.
Essayez de donner à mon fils la force de ne pas suivre la foule quand tout le monde se laisse entrainer.
Apprenez-lui à écouter tous les hommes, mais apprenez-lui à filtrer tout ce qu’il entend à travers l’écran de la vérité et à n’en retenir que ce qui est bon.
Apprenez-lui à rire quand il est triste…
Apprenez-lui qu’il n’aie pas honte à pleurer…
Apprenez-lui de vendre ses muscles et son cerveau au plus haut prix mais à ne jamais fixer un prix à son coeur et à son âme.
Apprenez-lui à fermer les oreilles devant la foule qui hurle et à se tenir droit et à combattre s’il pense avoir raison.
Traitez-le doucement mais ne le dorloter pas…parce que seul l’épreuve du feu permet de faire un bon acier. Qu’il ait le courage d’être impatient et la patience d’être courageux.
Apprenez-lui toujours à avoir une immense confiance en lui-même, parce que dès lors, il aura une immense confiance en l’humanité.
C’est une grande exigence, mais voyez ce que vous pouvez faire…c’est un si bon garçon mon fils ! »